La fièvre entourant les voitures de Xiaomi est difficile à ignorer. En effet, le modèle YU7 a enregistré des ventes record en Chine, créant une attente palpable chez de nombreux utilisateurs en Europe désireux d’acquérir ces modèles. Mais que se passe-t-il réellement ? Explorons ensemble les bonnes et les mauvaises nouvelles.
Les bonnes nouvelles : disponibilité en Europe
La bonne nouvelle pour les amateurs de véhicules électriques est que le Xiaomi YU7, le SU7, ainsi que les versions avancées, sont maintenant disponibles à l’achat en Europe. Bien que ces voitures ne soient pas encore officiellement lancées par Xiaomi en dehors de la Chine, elles sont importées par des tiers, ce qui a suscité un intérêt considérable.
Les défis de l’importation
Malgré cet engouement, deux problèmes majeurs se posent concernant ces modèles. Tout d’abord, l’absence d’un lancement officiel de la part de Xiaomi en Europe souligne un flou quant à la réglementation et à la disponibilité future. Deuxièmement, bien que certains puissent voir cela comme une opportunité, les voitures arrivent via un importateur qui applique une majoration significative par rapport aux prix pratiqués en Chine. Imaginez une somme d’argent relativement modeste en Chine, qui devient presque astronomique en Europe. Cela fait réfléchir, n’est-ce pas ?
Le rôle de l’importateur européen
L’importateur allemand a décidé de faire venir plusieurs unités des modèles Xiaomi YU7 et SU7, incluant même la version Ultra qui affiche une puissance de 1 500 CV. Il est intéressant de noter que ces voitures sont perçues comme les premières incursions de la marque sur le sol européen. Le processus d’importation et de mise en circulation n’est jamais simple pour de nouveaux entrants sur un marché aussi concurrentiel et réglementé.
Les prix des modèles importés
Les prix de ces véhicules sont publiés sur le site de l’importateur. Pour vous donner une idée :
- Xiaomi SU7 Max : environ 83 471 euros (prix en Chine : 36 000 euros) ;
- Xiaomi YU7 Max : environ 82 000 euros (prix en Chine : 36 500 euros) ;
- Xiaomi SU7 Ultra : 151 502 euros (prix en Chine : 53 000 euros).
On peut constater que les prix en Europe sont nettement plus élevés, englobant un marge pour l’importateur, les frais de transport, d’homologation, ainsi que toute la paperasse souvent complexe liée à l’entrée d’un véhicule sur une nouvelle terre.
Questions d’homologation
Une des préoccupations majeures est de savoir si ces véhicules sont homologués pour circuler sur les routes européennes. Selon les informations de l’importateur, un configurateur permet de sélectionner diverses options, laissant penser qu’un service de bonne qualité pourrait être proposé. Mais cela pose également la question de la compatibilité des systèmes de conduite autonome et des fonctionnalités attendues. Il serait dommage d’acheter un modèle aux caractéristiques détonantes pour découvrir qu’une partie de ses fonctionnalités ne fonctionne pas sur le vieux continent.
Conclusion sur l’avenir des modèles Xiaomi en Europe
Il est clair que pour ceux qui souhaitent acquérir un Xiaomi YU7 ou SU7 en Europe, cette solution d’importation semble actuellement la plus accessible. Pour des achèvements officiels en Europe, Xiaomi a clairement indiqué que cela ne serait pas pour tout de suite. Qui sait ? Peut-être que cette impatience des consommateurs finira par faire bouger les choses.
Quoi qu’il en soit, la montée en puissance de ces modèles pourrait bien redéfinir le paysage automobile en Europe. Avez-vous déjà envisagé d’acheter l’un de ces modèles ? L’engouement est là, mais avec quels résultats à la clé ?


