Ce lundi matin, l’heure est aux décisions cruciales en matière de « bling ». Récemment, nous avons eu le plaisir de découvrir en détail deux versions serties de diamants de la Rolex Cosmograph Daytona en or blanc : la référence 126589RBR avec un cadran « Panda » en nacre sur un bracelet Oysterflex, et la référence 126579RBR avec un cadran « Reverse Panda » en nacre noire sur un bracelet Oyster en or blanc. Avec assez de « glace » sur chaque modèle pour susciter une discussion animée, le choix du bracelet pourrait bien déterminer si vous êtes « Team Panda » ou « Team Reverse Panda ».
Quand l’envie de diamants vous prend : la Daytona en or blanc
Il se peut qu’un jour vous ressentiez le besoin de posséder une montre sertie de diamants. Et pas n’importe quelle montre ; non, vous souhaitez l’un des chronographes les plus célèbres au monde, rehaussé de diamants. Mais comme l’or coloré peut être un peu trop voyant, l’or blanc devient votre alliage de prédilection. Rolex vous propose alors deux choix. La première option est la référence 126589RBR, une Daytona de 40 mm en or blanc avec un cadran en nacre naturellement colorée, des sous-cadrans noirs et un bracelet noir Oysterflex (Rolex insiste pour ne pas le qualifier de « bracelet » à cause de ses inserts en acier spéciaux, mais nous y reviendrons). Cette pièce est proposée à 66 450 €. La seconde option est la référence 126579RBR, avec un cadran en nacre noire et un bracelet Oyster en or blanc, au prix de 75 700 €.
Un chronographe légendaire, revisité avec éclat
Faut-il vraiment se demander s’il est approprié de présenter un chronographe aussi légendaire que la Cosmograph Daytona, né en 1963, avec un cadran fragile en nacre orné d’index en diamants, et une lunette sertie de diamants remplaçant l’échelle tachymétrique traditionnelle ? Depuis la création de la Daytona, Rolex a la liberté de faire ce qu’elle veut avec ce modèle, un fait indiscutable. C’est ainsi qu’une multitude de modèles non puristes de la Daytona a vu le jour, certains suscitant le dégoût des puristes, tandis que d’autres séduisent par leur spectacle visuel, comme les cadrans en nacre et l’éclat des diamants.
Nouveautés : les références 126589RBR et 126579RBR
Cette année, les références « glacées » 126589RBR et 126579RBR sont les nouvelles stars. Commençons par les similitudes. Les deux modèles de la Daytona affichent un boîtier de 40 × 11,9 mm avec une longueur de corne à corne de 47 mm. À l’intérieur du boîtier en métal précieux, étanche jusqu’à 100 mètres, se trouve le calibre chronographe automatique certifié chronomètre 4131 de Rolex. Ce mouvement interne est le fruit de l’évolution et de l’innovation, avec une architecture simplifiée offrant plus d’espace pour un grand ressort moteur, et donc une réserve de marche moderne de 72 heures. Traditionnellement, le chronographe dispose d’un mécanisme d’embrayage vertical précis, garantissant une utilisation longue durée sans accroc. D’autres caractéristiques techniques incluent l’échappement Chronergy et le spiral Parachrom. Les boîtiers Oyster de ces deux modèles sont également dotés de poussoirs vissés et d’une couronne de remontoir Triplock avec un système breveté d’étanchéité par Rolex.
Adieu l’échelle tachymétrique, bonjour les diamants
Les cadrans, bien qu’exécutés en délicate nacre, conservent une disposition robuste. Les compteurs situés à 3, 6 et 9 heures évoquent immédiatement la Daytona. Les compteurs noirs sur fond blanc rappellent aussi la célèbre « Panda » de Paul Newman, l’acteur qui a rendu la Daytona Panda célèbre. Mais si vous optez pour la référence 126589RBR avec son cadran Panda, ce n’est pas pour imiter l’icône d’Hollywood. Les nuances de cadran sont bien trop sophistiquées, et il y a tout simplement trop de diamants autour pour prétendre au style discret de l’acteur.
Le cadran en nacre est une mise à jour luxueuse d’un cadran fonctionnel. Tout comme les huit diamants servant d’index des heures—les trois autres index affichent une touche de Chromalight, et à midi, la couronne Rolex fait office d’index. Il semble que l’esthétique l’emporte sur la fonctionnalité dans ces deux nouvelles versions rehaussées de la Daytona. La lunette en Cerachrom avec échelle tachymétrique a été remplacée par une lunette ornée de 36 diamants taille brillant. Mais ce n’est pas la fin du monde. Ne me dites pas que vous utilisez réellement votre échelle tachymétrique fonctionnelle. Je ne vous croirai pas !
Oysterflex vs. bracelet Oyster : le choix du bracelet définit votre style
Les cadrans sont des opposés—c’est une affaire de choix de panda—tout comme les bracelets. Et je suspecte que le facteur décisif entre les deux modèles de Daytona en or blanc réside dans ce qui maintient le chronographe « glacé » au poignet. Oui, vous pouvez demander à un revendeur officiel de changer les bracelets. Mais comme nous parlons de références officielles et que la Couronne n’aime pas que l’on touche à ses montres, supposons que vous deviez choisir l’un des deux et ne rien changer.
Dans ce cas, le choix aventureux est l’Oysterflex, et le choix traditionnel est le bracelet Oyster. Rolex veut que tout le monde considère l’Oysterflex en caoutchouc comme un bracelet, car il contient deux lames métalliques flexibles incurvées à l’intérieur d’un élastomère noir. Le bracelet est doté de coussins sur ses faces intérieures et d’une boucle de sécurité Oysterlock pour éviter toute ouverture accidentelle. De plus, la longueur du bracelet peut être ajustée via le système d’extension Glidelock. Lorsque vous savez tout cela, vous comprenez pourquoi Rolex ne veut pas que l’Oysterflex soit perçu comme un simple bracelet.
Quant au bracelet Oyster, il n’a pas besoin de présentation. Introduit à la fin des années 1930, il est devenu le bracelet sportif et robuste le plus célèbre de tous les temps. Réalisé en or blanc, il est à la fois luxueux et intemporel. Alors, quel est votre choix de bracelet ? Personnellement, je suis pour l’Oysterflex, car j’aime le contraste avec le boîtier en or blanc et l’éclat naturel de la nacre. Et si vous optez pour une Daytona surchargée de diamants, autant aller jusqu’au bout.