Rolex contre Omega : le duel des titans de la plongée horlogère

La bataille fait rage entre deux géants de l’horlogerie pour conquérir les poignets des plongeurs. et s’affrontent sur tous les terrains : profondeur, rapport qualité-prix et performances. Plongeons dans les profondeurs de cette compétition acharnée pour découvrir qui remporte la palme d’or des abysses.

Une gamme restreinte face à un océan de possibilités

Rolex joue la carte de l’exclusivité avec seulement trois modèles de montres de plongée : la Submariner, la Sea-Dweller et la Deepsea. En comptant la Submariner sans date comme un modèle distinct, on arrive à un total de quatre. Les variations sont limitées, avec un total de 12 déclinaisons toutes collections confondues.

À l’opposé, Omega déploie un véritable arsenal avec pas moins de 117 variantes réparties sur quatre collections : la Diver 300M, la Seamaster 300, la Planet Ocean et la Ploprof. La marque propose une multitude de tailles de boîtiers, de matériaux, de bracelets et de fonctions additionnelles.

Le ticket d’entrée : accessibilité vs exclusivité

La porte d’entrée dans l’univers des montres de plongée Rolex se situe à 8 100 € avec la Submariner sans date. Omega propose une alternative plus abordable avec la Seamaster Diver 300M à partir de 4 900 € sur bracelet caoutchouc.

La Submariner souffre d’une demande tellement forte qu’il est difficile de se la procurer auprès d’un distributeur agréé, ce qui renforce son aura d’exclusivité.

Le match des montres polyvalentes

Dans la catégorie des montres de plongée portables au quotidien, la Planet Ocean d’Omega affronte la Submariner Date de Rolex.

  • Planet Ocean : à partir de 6 200 € en acier sur bracelet NATO, étanche à 600 mètres
  • Submariner Date : 9 150 € en Oystersteel sur bracelet Oyster, étanche à 300 mètres
Lire aussi :   Comment acheter votre première Rolex : tout ce que vous devez savoir

La Planet Ocean offre une valve à hélium et un mouvement manufacture résistant aux champs magnétiques les plus puissants, visible à travers un fond transparent.

Bien qu’Omega propose un meilleur rapport qualité-prix initial, la Submariner Date de Rolex, équipée du nouveau calibre 3235 depuis 2020, est susceptible de mieux conserver sa valeur dans le temps.

Les modèles professionnels : la course aux grandes profondeurs

Dans le domaine des montres ultra-résistantes à la pression :

  • La Seamaster Ploprof d’Omega résiste jusqu’à 1 200 mètres
  • La Sea-Dweller de Rolex plonge jusqu’à 1 220 mètres

La Ploprof est proposée à 9 700 € en acier et 12 600 € en titane. La Sea-Dweller en acier est affichée à 11 700 €.

Rolex frappe fort avec la Deepsea, capable de résister à une pression de 3 900 mètres pour seulement 900 € de plus que la Sea-Dweller. Cette prouesse est rendue possible grâce à un système de boîtier innovant utilisant un anneau en acier allié à l’azote.

Editions spéciales : la créativité face à la tradition

Omega se démarque avec une multitude d’éditions limitées liées aux Jeux Olympiques, à l’America’s Cup ou encore à James Bond. Rolex reste plus conservateur, proposant des variations comme la Submariner à lunette verte ou la Deepsea au cadran dégradé, sans pour autant en faire des séries limitées.

Les mouvements : précision et innovation

Rolex utilise deux mouvements in-house :
– Calibre 3230 sans date pour la Submariner
– Calibre 3235 pour les autres modèles de plongée

Omega s’appuie principalement sur :
– La série 8000 pour les trois aiguilles
– La série 9000 pour les chronographes

Lire aussi :   Les exportations de montres suisses explosent grâce aux États-Unis : découvrez pourquoi le marché américain devient le nouveau roi des montres de luxe !

Les deux marques excellent en termes de robustesse et de précision. Omega se distingue par une protection anti-magnétique intégrée au mouvement, permettant l’utilisation de fonds transparents. Rolex continue d’améliorer ses calibres, maintenant les deux fabricants au même niveau élevé.

Projets extrêmes : la conquête des abysses

Les deux marques rivalisent d’ingéniosité pour repousser les limites de la plongée horlogère :

  • Rolex a développé la Deepsea Challenge, résistante à 12 000 mètres de profondeur, pour l’expédition de James Cameron dans la fosse des Mariannes en 2012.
  • Omega a répliqué en 2019 avec la Seamaster Planet Ocean Ultra Deep Professional, atteignant 10 925 mètres lors de l’expédition de Victor Lance Vescovo.

L’héritage James Bond : de Rolex à Omega

Si Rolex était la montre originale de James Bond dans les romans et les premiers films, Omega a pris le relais depuis 1995. La marque a su capitaliser sur cette association avec de nombreuses éditions spéciales et campagnes publicitaires.

Le dernier film, « No Time to Die », met en scène une Omega aux poignets de 007, renforçant encore le lien entre la marque et l’espion le plus célèbre du cinéma.

Face à ce duel au sommet, il est difficile de désigner un vainqueur incontestable. Chaque marque possède ses atouts :

  • Rolex impressionne par la robustesse légendaire de ses modèles et leur capacité à conserver leur valeur.
  • Omega séduit par sa diversité, son innovation technologique et son positionnement prix plus accessible.

Le choix final dépendra des priorités de chaque amateur de plongée et d’horlogerie. Une chose est sûre : la compétition entre ces deux géants ne fait que commencer, pour le plus grand bonheur des passionnés des profondeurs.

Lire aussi :   11 montres incroyables aux enchères chez Phillips cet été, de la Cartier Crash à la Rolex "John Player Special"
Afficher Masquer le sommaire