Alors que le lancement de GTA 6 est encore plusieurs mois à venir, de nombreux passionnés s’impatientent face à cette attente. Le studio Rockstar Games a présenté un second trailer en mai, mais depuis, les nouvelles se font rares. Cela n’empêche pas le titre de revenir sur le devant de la scène, comme l’a souligné le directeur général de Take-Two Interactive lors d’une récente interview, où il a abordé l’évolution de l’intelligence artificielle dans l’industrie du jeu vidéo.
Dans un échange avec un média, Strauss Zelnick a été clair quant à l’influence de l’IA sur le développement de jeux vidéo. Selon lui, cette technologie ne sera jamais capable de produire un titre aussi abouti que GTA 6. En partie, cela est dû à ses limitations techniques, mais également à un manque de créativité dans le processus.
Il a même évoqué une hypothèse : « Imaginons qu’il n’y ait aucune contrainte avec l’IA. Pourrions-nous, en appuyant sur un bouton, avoir un jeu équivalent à Grand Theft Auto ? La réponse est non. » Son opinion découle du fait qu’il considère que même sans contraintes, le résultat serait décevant. Il estime que le produit serait trop dérivé pour satisfaire les attentes d’un public exigeant.
Un point essentiel qu’il a soulevé est la manière dont l’IA fonctionne. Pour créer, elle s’appuie sur des ensembles de données et sur des modèles de langage qui suivent une approche rétrospective. Bien que cette méthode soit utile dans certaines circonstances, elle ne suffit pas pour capturer l’essence d’un jeu de premier plan tel que GTA 6. Zelnick a insisté sur le fait que l’IA, par définition, ne peut pas générer de la créativité car elle n’est qu’une analyse de données préexistantes.
Un jeu comme GTA 6 : un défi pour l’intelligence artificielle
Les commentaires de Zelnick ont suscité quelques réactions dans le milieu, notamment à Silicon Valley. Cependant, ses propos ne surprennent guère si l’on considère qu’il a souvent fait l’éloge de l’équipe créative de Rockstar et de son engagement vers un produit d’une qualité exemplaire.
Il a aussi mentionné que, plus on s’approche de la finalisation d’un produit, plus il devient évident que la quête de la perfection nécessite du temps. Certes, les retards peuvent être frustrants (on peut tous comprendre cela, n’est-ce pas ?), mais l’essentiel est de soutenir les développeurs dans leur travail.
A l’origine, GTA 6 était prévu pour sortir à l’automne 2025. À présent, nous savons qu’il sera disponible le 26 mai 2026, une date marquée de rouge dans le calendrier de nombreux fans. Les attentes sont énormes, et les analystes s’accordent à dire qu’il pourrait créer un précédent en termes de revenus dans le secteur.
Évalué entre 1 et 2 milliards d’euros, le développement de GTA 6 pourrait bien faire de ce titre le jeu le plus cher de l’histoire. Les diverses projections sur le chiffre d’affaires qu’il pourrait générer varient considérablement. Certains analystes estiment qu’il pourrait atteindre les 3,2 milliards d’euros dans sa première année, tandis que d’autres vont encore plus loin, annonçant des revenus supérieurs à 7 milliards d’euros dans les deux premiers mois suivant sa sortie.
Rien n’est simple dans cet univers compétitif. Pour tout amateur de jeux vidéo, GTA 6 n’est pas juste un nouveau titre, c’est un événement retentissant à venir. Les idées de développement autour de l’IA seront donc à suivre de très près, mais selon Zelnick, une chose est claire : l’IA ne dominera pas le processus créatif des futurs titres de la saga.


