Un excellent choix pour les nouveaux venus dans le domaine des montres vintages.
Elle a des cornes larges et massives, un air de Grand Seiko, un mouvement mécanique à remontage manuel, une date avec loupe et pas de lume, juste la beauté contrastée du cadran soleil et des aiguilles et index polis. Oh, et n’oublions pas un prix attractif. Vous pourriez dire que ces éléments font de cette Seiko Cronos Self Dater une montre vintage d’entrée de gamme parfaite.
Les modèles étanches Seiko Cronos
Juste un an après, en 1959, Seiko a introduit sur le marché japonais sa première montre-bracelet « étanche », dotée d’une résistance à l’eau de 50m. La Cronos Waterproof réf. J13028 était présentée aux côtés de la Laurel Alpinist. La demande du marché pour des montres étanches adaptées aux sports et aux activités de plein air a augmenté, et Seiko a dû suivre le rythme. Pour vous donner plus de contexte, la première véritable montre de plongée de la marque, la légendaire 62MAS, a été introduite en avril 1965. Avec la ligne Cronos étanche, nous avons la ligne dite « pré-plongeuse ».
La Seiko Cronos Self Dater 718990
Aujourd’hui, nous avons une version légèrement plus habillée de la déjà plutôt élégante J13046. Le boîtier est tout aussi imposant, mais il n’a pas de partie vissée au dos. Il suffit d’appuyer fermement jusqu’à ce qu’il s’enclenche. Cela implique une résistance à l’eau inférieure, et au lieu de « Water 50 Proof », il n’y a qu’une signature « Water Proof » sur le cadran. La couronne signée « SW » reste la même.
Ce que j’aime particulièrement dans cette montre, c’est la ligne supplémentaire ajoutée sous le magnifique logo Seiko Cronos. « Self Dater » fait référence à une ouverture supplémentaire à 3 heures avec un petit mais saisissant disque de date. J’adore le style rond des larges chiffres imprimés, qui sont parfaitement lisibles grâce à la loupe.
Un style équilibré
L’effet soleil sur le cadran est doux, mais vous le verrez si vous regardez d’assez près. Il contraste parfaitement avec les index appliques polis, qui s’alignent avec une impression presque microscopique en bas du cadran autour du bord. Vous pouvez lire « Made in Japan » sur le côté gauche du sixième index et le numéro de référence plus « AD » sur le côté droit. Les aiguilles sont les mêmes sur tous les modèles, mais les index appliqués offrent de belles variations. Je vous suggère de les étudier de près pour trouver ceux qui vous parlent le plus.
Un mouvement à remontage manuel
Le nombre de rubis varie un peu, mais avec 21 d’entre eux, vous obtenez un mouvement fiable et de bonne qualité. Les mouvements Seiko Cronos sont connus pour leurs normes élevées et leur précision. Je ne manque pas le remontage automatique avec celui-ci. Au contraire, un mouvement pur à remontage manuel souligne le caractère habillé de la montre.
Le boîtier et la présence au poignet
Bien que le boîtier fasse un peu moins de 37 mm de diamètre, la présence au poignet de la Seiko Cronos Self Dater est indéniable. C’est grâce aux larges cornes, qui ont un important traitement facetté. Il est important de mentionner que les cornes ont un espacement de 19 mm, vous devez donc passer du temps de qualité à sélectionner le bon bracelet pour cette montre.
Dernières réflexions
Fait intéressant, j’ai obtenu ma Seiko Cronos Self Dater 718990 en Europe pour une enchère au plus bas. Elle est avec moi depuis environ cinq ans maintenant, mais je ne la porte pas autant qu’elle le mérite. Je l’ai eu à mon poignet ces derniers jours, et j’ai été ravi de voir à quel point elle est idéalement conçue. Certaines de mes montres me semblent minuscules. Cela ne s’applique pas à la Self Dater, qui a une présence vivante mais se cache encore rapidement sous la manche.
Si vous connaissez quelqu’un qui veut monter à bord d’un train de montres vintage, la Self Dater le rendra heureux. Avec un budget de seulement quelques centaines de dollars, il y a bien pire choix. La Seiko Cronos Self Dater a le bon équilibre de style, de qualité et d’individualité japonaise indéniable. Bonne chasse !