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Attention, OJ 287 n’est pas un quasar comme les autres : 5 faits fascinants sur cette source de lumière venue du passé

Les quasars sont des objets célestes intrigants, dont l’observation nécessite souvent des instruments très avancés. Toutefois, certains d’entre eux se distinguent par leur luminosité extrême, permettant même à un astronome amateur équipé d’un simple télescope de percevoir leur éclat. C’est le cas du quasar OJ 287, récemment mis en lumière pour avoir permis d’obtenir la première image de deux trous noirs en interaction.

Cette découverte, relayée dans une publication scientifique, a été menée par un groupe de chercheurs, dirigé par Mauri Valtonen de l’Université de Turku en Finlande. L’équipe s’est intéressée à OJ 287 en raison de sa remarquable luminosité, généralement liée à des jets de radiations émis par un trou noir. L’hypothèse ? OJ 287 pourrait abriter non pas un, mais deux trous noirs partenaires.

Les fluctuations observées dans la luminosité du quasar au fil des années ont incité les scientifiques à envisager cette possibilité. Pour vérifier cette hypothèse, une image a été capturée depuis un satellite positionné à proximité de la Lune. Auparavant, seules des mesures prises depuis des télescopes terrestres avaient été tentées, mais celles-ci n’étaient pas suffisamment précises. Le choix du satellite a donc été déterminant, et les résultats ont révélé l’existence de deux trous noirs tournant l’un autour de l’autre. Mieux encore, cette scène a été immortalisée, marquant ainsi une avancée majeure dans l’astronomie moderne.

Qu’est-ce qu’un quasar ?

Avant d’explorer les implications de cette découverte, il est bon de qui est un quasar. En termes simples, il s’agit d’un phénomène situé au centre des galaxies, affichant une luminosité incomparable. Cette brillance provient de l’activité d’un trou noir supermassif, capable d’attirer tout ce qui s’approche trop près.

Pour mieux comprendre ça, rappelons ce qu’est un trou noir. Il s’agit de régions de l’espace où la gravité est si intense qu’aucune matière, pas même la lumière, ne peut s’en échapper. Au-delà du horizon des événements, tout est englouti. Mais ces entités mystérieuses émettent également des radiations qui peuvent parfois être détectées. En 1974, un certain physicien, en explorant les comportements quantiques des trous noirs, a théorisé que ces derniers émettent des particules, une découverte qui a été baptisée radiation de Hawking.

Autour des trous noirs se forment des disques d’accrétion, composés de gaz et de poussière cherchant à échapper à cette force gravitationnelle. Ce disque est essentiel pour comprendre l’émission lumineuse des quasars. Bien que le trou noir en lui-même ne soit pas visible, la silhouette du disque d’accrétion peut offrir une fenêtre sur ces phénomènes cosmiques.

La première image de deux trous noirs : comment cela a été réalisé

En tenant compte de ces éléments, on arrive alors à OJ 287. Traditionnellement, un quasar comme celui-ci est alimenté par un trou noir supermassif, pesant plusieurs millions de fois la masse du soleil. Les chercheurs avaient anticipé un trou noir d’une taille impressionnante. Cependant, au gré des observations réalisées sur 136 ans, ils ont noté des variations de luminosité tous les 12 ans, suggérant l’influence d’un autre objet, potentiellement un second trou noir perturbateur.

Les mesures effectuées depuis la Terre ne suffisaient pas à établir ce constat. Ainsi, les astronomes se sont tournés vers le satellite RadioAstron, équipé d’un instrument fonctionnant comme un radiotélescope. La lumière, sous forme d’ondes radio, s’avère essentielle pour ce genre d’observation. Le déploiement d’un télescope spatiale a permis de découvrir non pas un, mais deux trous noirs, créant ainsi une première dans l’histoire de l’astronomie.

Cette image des deux trous noirs, véritable symbole des avancées technologiques en astronomy, confirme l’hypothèse d’un système binaire. On a ainsi pu établir que le trou noir le plus massif pèse environ 18 milliards de fois la masse du soleil, alors que l’autre en pèse 150 millions, un chiffre qui reste colossal à nos yeux.

Le mystère entourant la luminosité du quasar OJ 287 est ainsi en grande partie résolu par cette photographie révélatrice. Et maintenant, qu’est-ce qui nous attend encore en matière de découvertes astronomiques ?

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