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23 % du stockage énergétique bientôt assuré par le sodium ? Ce chiffre qui pourrait tout bouleverser

Les batteries au lithium jouent un rôle primordial dans le stockage de l’énergie, permettant aux appareils électroniques de fonctionner et aux véhicules électriques d’arpenter nos routes. Ces technologies possèdent des avantages notables, comme leur capacité à conserver l’énergie sur de nombreux cycles, mais elles engendrent aussi des défis significatifs. La rareté de la matière première, son coût élevé et ses effets néfastes sur l’environnement suscitent des préoccupations croissantes. Pour cette raison, des chercheurs ont commencé à explorer une alternative capable de rivaliser avec les batteries au lithium : les batteries à sodium.

Un des gros points de différence réside dans le fait que le sodium est beaucoup plus abondant et moins coûteux à extraire que le lithium. Cependant, la technologie à sodium a souffert de performances beaucoup plus faibles, notamment à température ambiante. Récemment, des scientifiques d’une grande institution de recherche ont conduit des expériences prometteuses, offrant une lueur d’espoir pour cette technologie alternative.

Le fonctionnement des batteries : lithium contre sodium

Le principe de fonctionnement des batteries au lithium et celles à sodium est assez similaire. Dans les deux cas, on trouve deux électrodes et un électrolyte. Dans une batterie au lithium, l’anode est souvent faite de grafite, qui permet au lithium de s’intercaler durant la charge. Pendant ce processus, le lithium voyage vers l’anode, où il est stocké. Au moment de la décharge, ce lithium se libère, entraînant la génération d’une courant électrique.

Pour une batterie à sodium, le principe est analogue, mais le lithium est substitué par du sodium. Ce passage, bien qu’apparent, entraîne une baisse de performance. Ce phénomène demeure une grande question qui freine le développement des batteries à sodium jusqu’à présent.

Les recherches avancent

Pour surmonter ces obstacles, les chercheurs ont expérimenté différentes configurations de sodium. Ils ont découvert qu’une méthode bien connue en ingénierie des matériaux fonctionnait efficacement. En chauffant du hydroborate de sodium, un cristal est formé puis refroidi pour conserver sa structure. Ce processus aboutit à une phase metastable du sodium, qui pourrait être introduite dans le cation des batteries adaptées.

Autre innovation, les chercheurs ont testé un électrolyte solide à base de chlorure. Ce dernier permettrait d’obtenir un électrode plus efficace, en accroissant la quantité de matériaux actifs et en améliorant le rendement global de la batterie. À ce stade, les résultats se montrent encourageants. L’implémentation de ces technologies pourrait révolutionner notre approche face aux défis énergétiques contemporains.

Vers une industrialisation des batteries à sodium

Les scientifiques estiment que cette avancée pourrait aussi être mise à l’échelle industrielle, bien que pour l’instant, les travaux se déroulent en laboratoire. Récemment, un objectif a été établi pour que, d’ici 2030, près de 23 % du stockage d’énergie soit réalisé via des batteries à sodium. Cet objectif, favorisé par les progrès récents, pourrait non seulement avoir des répercussions positives sur l’environnement, mais également se traduire par des économies pour les consommateurs.

Les défis actuels de l’humanité requièrent des solutions innovantes et durables. Les batteries à sodium, avec leur potentiel de réduction de l’impact environnemental et d’amélioration de l’accessibilité énergétique, semblent en bonne voie pour apporter une contribution significative. À mesure que la recherche progresse, il sera intéressant de voir comment cette technologie évolue, et comment elle pourrait transformer notre utilisation quotidienne de l’énergie.

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