Le boîtier Oyster de Rolex : tout ce que vous devez savoir sur cette innovation horlogère

Considéré comme l’une des mises à jour les plus innovantes et historiques de la montre-bracelet, le boîtier Oyster de a connu son heure de gloire, et ce, pour de bonnes raisons. Dans cet article complet, nous vous faisons découvrir les différentes parties de ce morceau d’histoire horlogère et vous aidons à mieux le comprendre.

Le boîtier Oyster de Rolex : une innovation révolutionnaire

Pour comprendre pourquoi Rolex jouit d’un tel respect, il faut garder à l’esprit l’histoire et le savoir-faire dont la marque a fait preuve au fil de ses nombreuses années d’existence. Parmi les nombreuses innovations et créations réussies qu’elle a offertes à l’industrie horlogère, la plus remarquable est sans conteste le boîtier Oyster.

Développé en 1926, l’Oyster de Rolex était le premier boîtier de montre étanche et anti-poussière au monde, révolutionnant ainsi l’industrie horlogère à plus d’un titre. Non seulement il a assuré la transformation de la montre-bracelet, passant d’une montre féminine délicate à un accessoire masculin robuste, mais il est également devenu un véritable symbole de robustesse et d’étanchéité. Cette caractéristique du boîtier Oyster de Rolex a résisté à l’épreuve du temps, à tel point que la plupart des montres qui sortent de la manufacture Rolex arborent la mention « Oyster » sur le cadran.

Les différentes parties du boîtier Oyster

Le boîtier Oyster de Rolex combine plusieurs éléments clés :

  • Un boîtier hermétiquement scellé
  • Une couronne de remontoir Twinlock ou Triplock
  • Un verre saphir avec loupe Cyclope
  • Une lunette fixe ou tournante cannelée
  • Une valve à hélium pour les modèles Sea-Dweller et Deepsea
  • Un affichage Chromalight luminescent

Chacun de ces éléments contribue à faire du boîtier Oyster l’une des inventions les plus importantes du monde horloger.

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L’étanchéité exceptionnelle du boîtier Oyster

Le boîtier Oyster est construit de manière hermétique pour garantir une étanchéité allant de 100 mètres (330 pieds) à 300 mètres (1 000 pieds) pour les modèles Submariner et Submariner Date, 1 220 mètres (400 pieds) pour la Sea-Dweller et 3 900 mètres (12 800 pieds) pour la collection Deepsea.

Il se compose d’une carrure centrale usinée dans un bloc massif d’acier Oystersteel, d’or 18 carats ou de platine 950. Véritable colonne vertébrale de la montre, cette section centrale extrêmement robuste assure un ajustement sécurisé à l’ensemble de la structure du boîtier.

Les couronnes Twinlock et Triplock : une étanchéité renforcée

Lancées respectivement en 1953 et 1970, les couronnes de remontoir Twinlock et Triplock sont des éléments brevetés du boîtier Oyster, développés pour assurer sa haute étanchéité. C’est cette partie du développement du boîtier Oyster de Rolex qui a valu aux montres Rolex leur réputation d’avoir parmi les structures de boîtier étanches les plus efficaces à ce jour.

La couronne Twinlock comprend un double système de joints (un à l’intérieur du tube, l’autre à l’intérieur de la couronne), tandis que la Triplock a été développée avec une zone d’étanchéité supplémentaire (deux à l’intérieur du tube et une à l’intérieur de la couronne). Ces couronnes emblématiques sont disponibles en trois matériaux : acier Oystersteel, or 18 carats et platine 950.

La loupe Cyclope : une lisibilité optimale de la date

L’un des éléments distinctifs du boîtier Oyster est la loupe Cyclope présente sur le verre saphir. Créée au début des années 1950, elle permet de grossir la date sur de nombreux modèles Oyster, offrant ainsi une lisibilité optimale.

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Au fil des années, la loupe Cyclope est devenue un élément esthétique saillant de nombreux modèles Rolex. Elle a également évolué, passant d’une construction en une seule pièce (loupe et verre) en plexiglas à un verre saphir avec double traitement antireflet.

L’affichage Chromalight : une luminescence longue durée

Pour répondre aux besoins des plongeurs, Rolex a commencé à utiliser un matériau luminescent innovant appelé Chromalight. Ce matériau, qui émet une lueur bleue, offre une plus grande visibilité et une durée de visibilité prolongée dans l’obscurité, pouvant aller au-delà de huit heures.

Appliqué sur les aiguilles, les index et autres éléments d’affichage de la plupart des montres des collections Oyster, le Chromalight permet au porteur de lire l’heure facilement dans les environnements sombres, comme sous l’eau.

La valve à hélium : une innovation pour la plongée profonde

Présente principalement sur les modèles Sea-Dweller et Deepsea, la valve à hélium permet d’évacuer l’excès de pression accumulé dans le boîtier de la montre pendant la phase de décompression d’un plongeur. Cette fonctionnalité innovante, développée et brevetée par Rolex en 1967, a rapidement joué un rôle clé dans le monde de la plongée profonde.

Lorsque la différence entre la pression interne et externe de la montre est inférieure à 2,5 bars, le piston reste fermé. Une fois cette limite franchie, le piston coulisse automatiquement vers l’extérieur, libérant l’excès de pression interne.

La lunette Cerachrom : une résistance à toute épreuve

En 2005, Rolex a développé et breveté la lunette Cerachrom pour certains modèles professionnels de la collection Oyster. Fabriquée en céramique dure et résistante à la corrosion, elle est pratiquement insensible aux rayures et offre une rétention des couleurs à 100 %, ainsi qu’une excellente polissabilité.

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Depuis, Rolex a étendu l’application de la lunette Cerachrom et a conçu une lunette monobloc en céramique, lancée pour la première fois sur la Cosmograph Daytona en 2013. Comme la lunette Cerachrom, la lunette monobloc en céramique est extrêmement résistante et est disponible aujourd’hui en céramique marron ou noire.

Rolex a également expérimenté de nouvelles couleurs pour la lunette en céramique, comme la première lunette monobloc bicolore bleu et noir en 2013, la lunette rouge et bleue en or 18 carats en 2014, et les lunettes bicolores marron et noir pour deux modèles GMT-Master II en 2018.

Tous les boîtiers Oyster de Rolex sont soumis à des tests d’étanchéité rigoureux. Chaque boîtier est immergé dans l’eau et soumis à des pressions supérieures de 10 % à celle exercée à la profondeur pour laquelle il est garanti, et de 35 % pour les montres de plongée. Cette attention portée à l’étanchéité et à la robustesse fait du boîtier Oyster de Rolex une véritable référence dans l’industrie horlogère.

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